jeudi 16 novembre 2017




Bonjour
Cette information est arrivée avant hier, 14 novembre. C'est bien la première fois qu'on m'appelle "Cher poète"...
 
Cher poète,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous faites partie des 10 gagnants du Concours de poésie 2017, organisé par Veduta/Biennale de Lyon en partenariat avec Télérama !
 

Votre sonnet a été jugé meilleur sonnet en 2e position par le jury présidé par Vindent Delerm, sur près de 600 sonnets.

Félicitations !
Celui-ci sera diffusé sur le site internet de la Biennale de Lyon (www.biennaledelyon.com) jusqu’à la fin de la 14e Biennale d’art contemporain (7 janvier 2018). Si vous ne souhaitez pas qu’il apparaisse, merci de nous l’indiquer rapidement.
De par votre classement dans le « Top 5 » du concours, nous souhaiterions vous inviter à la soirée de restitution des 10 poèmes gagnants, qui aura lieu le Vendredi 15 décembre, de 19h30 à 20h30, au Café Biennale de La Sucrière (49 quai Rambaud – 69002 Lyon). Des comédiens, slameurs, musiciens, chanteurs… professionnels et amateurs s’empareront des sonnets pour en livrer une interprétation orale.

Nous vous proposons de vous offrir le voyage ainsi qu’une nuit d’hôtel pour venir assister à cet événement, en présence de Vincent Delerm ! Un pot sera ensuite offert aux poètes/esses et déclameurs/euses, suivi d’une visite guidée de la Biennale à La Sucrière.
Si vous pensez pouvoir venir, merci de nous indiquer rapidement par retour d’email, vos disponibilités horaires sur les journées du 15 et 16 décembre, ainsi que si vous détenez une carte de réduction SNCF. 

Au plaisir de vous lire bientôt, 
L’équipe Veduta/Biennale de Lyon
 

Et, bien sûr, le sonnet primé
 
Houat
 
J'ai le goût des oeillets sur ma peau
Sur cette île évadée de la terre
Sur cette île allongée sur la mer
Sous l'écume et le vol des oiseaux
 
Elle sait les caresses de l'eau
Le crachin, le goût salé des pierres
Les nuages étourdis de l'hiver
Et la lune noyée dans les flots
 
On devine tracés sur le sable
De grands sillages déraisonnables
Le matin quand se calme le vent
 
Il y a cet immense marin
Egaré, luttant et dérivant
Qui s'éloigne à travers les embruns
 
 

 


 

 

 







 






 

 

 



 



 





 






 






 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 

 







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